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De nos jours, plusieurs couples ont opté pour des méthodes dites de contraception masculine, telles que les injections d’hormones, les anneaux en silicone et les culottes chauffantes, qui sont réversibles. La méthode thermique consiste à élever légèrement la température des testicules avec la chaleur corporelle en utilisant des sous-vêtements qui sont adaptés. Alors, si vous êtes à la recherche d’un contraceptif masculin différent du préservatif classique, pensez à opter pour la technologie thermique. Cette méthode de contraception masculine est aussi efficace que facile à utiliser. De ce fait, pour avoir plus d’informations sur la contraception masculine thermique, lisez notre article !
Les méthodes thermiques sont très efficaces si les protocoles établis sont suivis correctement. L’utilisation appropriée de sous-vêtements réduit la production de sperme. S’il en reste quelques-uns, la majorité des spermatozoïdes auront perdu la motilité nécessaire pour atteindre l’ovule, mais le sperme doit contenir un grand nombre de spermatozoïdes mobiles pour que la fécondation se produise.
La création d’un spermogramme peut aider à déterminer l’efficacité contraceptive et de rassurer les utilisatrices et leurs partenaires. De plus, les méthodes contraceptives ne doivent pas s’exclure mutuellement, elles peuvent se compléter. Même si la pilule est très efficace en théorie, les erreurs ne sont pas rares en pratique. Elles sont responsables de près d’un quart des avortements volontaires. En effet, une femme sur trois se fera avorter au moins une fois dans sa vie. Ce nombre peut être réduit en utilisant deux méthodes de contraception au lieu d’une seule. Les femmes ne doivent pas porter seules le fardeau de la contraception.
Au cours de ces dernières années, les procédés thermiques ont été testés par plus de 100 utilisateurs. Et une seule grossesse non désirée était due à une méconnaissance de la procédure d’arrêt de la contraception. Les utilisateurs concernés ont mal compris que cela fournirait une contraception adéquate pendant un certain temps. Ainsi, les analyses faites jusqu’à présent sont assez encourageantes, même si elles ne respectent pas les protocoles scientifiques permettant de quantifier l’efficacité.
Il faut savoir que la contraception masculine thermique se distingue par plusieurs caractéristiques qui lui sont propres. Parmi ces caractéristiques, on peut citer les suivantes :
Tous ceux qui ont utilisé cette méthode de contraception et ont par la suite voulu se reproduire n’ont eu aucun souci. La durée maximale d’utilisation suivie d’une envie de grossesse est de quatre ans actuellement. Ni la théorie, ni la pratique, ne portent à croire que cette méthode peut causer des problèmes de fertilité plus tard, si elle utilisée pendant assez longtemps.
Les méthodes thermiques ne perturbent aucunement le système endocrinien. Il n’y a donc aucun changement au niveau de la libido ou de l’érection. Il n’y a aucun changement dans l’apparence, le volume ou la quantité de sperme. Si vous faites attention, vous remarquerez une très légère diminution du volume de vos testicules. D’une part, c’est à peine perceptible, d’autre part, cela revient à la normale lorsque vous stoppez la méthode.
Souvent, une petite période d’adaptation est nécessaire, mais après 3 ou 4 jours, il devient compliqué de sentir si le testicule est en haut ou en bas. Au début, vous ressentez fréquemment le besoin de palper les testicules pour identifier la position.
Les sous-vêtements doivent être portés pendant 15 heures par jour, de préférence durant les heures d’éveil. En effet, la température des testicules augmente de façon naturelle durant le sommeil, de sorte que l’effet contraceptif est plus élevé dans les heures d’éveil.
Il faut savoir que les sous-vêtements sont actuellement confectionnés un à un par des couturières. Par conséquent, la production est de nos jours limitée et coûteuse. Si la confection est industrialisée, le prix devrait être inférieur à 15 euros l’unité. Puisqu’il doit y en avoir plus d’un, un investissement initial est souvent nécessaire. Cependant, l’usure est assez lente et le prix de ce procédé est, au final, très faible. Une prise en charge de la part de la sécurité sociale doit éventuellement être envisagée.