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Parmi les sujets de contraception masculine les plus abordés, on trouve la vasectomie. Bien qu’elle soit efficace, la vasectomie n’est pas très pratiquée à cause de la réticence des hommes vis-à-vis de cette méthode contraceptive. Cela dit, dans cet article, nous allons vous faire une présentation sur cette pratique, notamment les avantages dont vous pouvez bénéficier. Qu’en pensent les hommes ? Comment se déroule l’opération de vasectomie ? Et quelles sont les consignes à suivre après l’opération de vasectomie ?
La contraception masculine figure parmi les sujets les plus débattus. En France, la majorité des hommes s’opposent à la contraception masculine et plus particulièrement à la vasectomie, pourtant, c’est une pratique simple et sans danger. En réalité, c’est le manque d’informations et les idées reçues qui rendent les hommes réticents à ce sujet. Si vous lisez cet article, c’est que vous faites partie de la minorité masculine qui s’intéresse à la vasectomie. De ce pas, oubliez les idées reçues à ce sujet et laissez-nous vous expliquer ce qu’est réellement la vasectomie.
La vasectomie est une forme de contraception masculine. Elle consiste à ligaturer les canaux responsables du transport des spermatozoïdes. Techniquement, il s’agit de deux canaux. Pour cela, une petite opération de quelques minutes s’impose. Ne vous inquiétez pas, vous n’en courez aucun danger.
C’est une pratique chirurgicale certes, mais la vasectomie reste le moyen de contraception masculine le plus fiable. En effet, si vous faites une vasectomie, vous pouvez être sûr que vous n’allez plus avoir d’enfants. C’est une opération irréversible. Une fois que vos canaux sont ligaturés, la probabilité que votre conjointe tombe enceinte est quasiment nulle.
Si beaucoup d’hommes dans votre entourage vous déconseillent de faire une vasectomie, c’est à cause des raisons suivantes :
Traitons maintenant chaque point. Tout d’abord, il est vrai que la vasectomie n’est pas remboursée par l’assurance, tous les hommes qui ont eu recours à ce genre d’opération ont dû payer les frais de leur propre poche. Et il n’y a pas que la vasectomie, même les pilules de contraception ne sont pas remboursées. Donc, autant vous dire que la contraception en général n’est pas prise en considération par les assureurs santé. Si la vasectomie n’est pas mise en valeur, ceci est dû en partie au manque de communication sur ce sujet par les urologues. Par conséquent, ce n’est pas tout le monde qui adhère à cette pratique, c’est pour cela que vous n’allez pas rencontrer beaucoup d’hommes qui ont fait cette expérience pour pouvoir discuter de ce sujet.
Lorsque vous décidez de faire une vasectomie, vous devez d’abord aller consulter un urologue. Si vous êtes marié, emmenez votre épouse avec vous, car cette décision concerne également votre conjointe. De ce fait, avant de valider votre souhait, l’urologue doit s’assurer que le couple est consentant. Après votre consultation en compagnie de votre épouse, l’urologue va vous donner un délai de 40 jours pour bien réfléchir. En fait, c’est la durée légale durant laquelle le patient décide s’il veut réellement faire une vasectomie. Après les 40 jours, c’est le moment de vérité. L’opération de la vasectomie se fait sous anesthésie locale et ne dure que quelques minutes. Si vous entrez à l’hôpital à neuf heures, vous allez en sortir à midi sans aucun problème.
Après l’opération, il est fort probable que vous aurez du mal à marcher et à conduire pendant au moins une semaine. Donc, pensez à demander un congé maladie de 5 jours. De plus, vous pouvez ressentir quelques douleurs post-opératoires, mais rien d’insupportable, il suffit juste de prendre du paracétamol. Cela dit, il faut attendre au moins 3 mois pour que vous deveniez complètement stérile. Autrement dit, durant cette période, votre épouse doit continuer à prendre la pilule contraceptive. Par ailleurs, pour savoir si vous êtes entièrement stérile, après ces trois mois, vous allez devoir faire un spermogramme dans un laboratoire d’analyse pour voir si vos canaux contiennent encore des spermatozoïdes.