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La vasectomie est un moyen de contraception masculin qu’on croyait autrefois non réversible. Aujourd’hui, une vasectomie réversible est parfaitement possible. Toutefois, il est important de s’informer auprès de son médecin des avantages et des inconvénients de ce moyen de contraception. Que doit-on savoir sur la vasectomie réversible ?
La vasectomie est une technique de contraception masculine qui se déroule dans un contexte médical, effectuée par un chirurgien. Elle dure 10 minutes et se fait sous anesthésie locale. Lors de cette action, le médecin sectionne les canaux qui transportent les spermatozoïdes qui proviennent des testicules afin de provoquer une stérilité et d’empêcher une grossesse non désirée. Il existe deux types de vasectomie :
Un homme qui exprime le besoin de subir une vasectomie aura une période de 4 mois pour prendre une décision quant à l’intervention. Il sera informé des risques et des avantages de ce moyen de contraception masculin. Si, autrefois, on pensait que la vasectomie était non réversible, la science, aujourd’hui, a un autre mot à dire. Une vasectomie réversible est parfaitement possible, mais sous réserve.
La vasectomie est-elle une méthode de contraception non réversible ? La réponse est non. La vasectomie peut être réversible. Néanmoins, face à un homme qui a pris sa décision de subir cette contraception, le médecin met en garde l’homme quant aux risques à prendre en considération.
En effet, une vasectomie réversible est possible 8 à 10 ans après l’intervention. Cependant, un taux d’échec de 40 % est estimé. Donc, un risque de demeurer définitivement stérile même après avoir subi une intervention visant à reconnecter le canal déférent est envisageable.
Cela explique le temps de réflexion de 4 mois accordé à l’homme. Si un homme insiste quand même pour subir une vasectomie, le médecin lui propose de mettre son sperme dans une banque. Si, quelques années après l’intervention, il explique le besoin d’avoir un enfant, une insémination artificielle peut être envisagée.
la Haute autorité de santé (HAS) présente la vasectomie comme une technique permanente et irréversible même si elle peut être dans certains cas inversée. C’est d’ailleurs pour cela qu’un délai de réflexion de 4 mois est accordé. Cette technique de contraception destinée aux hommes matures, à partir de la quarantaine, décidés de ne pas enfanter, n’est pas à prendre à la légère. Il existe d’autres moyens de contraception masculine que la personne peut choisir au lieu de recourir à ce moyen. La vasectomie est une technique très efficace avec un taux de 0,15 % d’échec.
Selon la HAS, même si le recours à une opération restauratrice est possible en dépit d’un résultat aléatoire, certains hommes décident quand même de subir une vasectomie réversible. Si certains sont définitivement décidés à ne pas avoir d’enfants, la possibilité de changer d’avis quelques années après l’opération n’est pas impossible.
La vasectomie est, dans ce sens, un moyen de contraception masculin de dernier recours pour les hommes dépassant la quarantaine qui ne veulent plus avoir d’autres enfants et qui souhaitent alléger la charge de la contraception sur leur partenaire.
Selon une étude portant sur le choix de la vasectomie, 7 % des hommes expriment des regrets et souhaitent retrouver leur fécondité. Malheureusement, un taux d’échec de 40 % est envisageable dans la vasectomie réversible.
Pour pouvoir avoir un ou deux enfants après une vasectomie, les urologues prescrivent la vasovasostomie, une technique de procréation médicalement assistée. Cette intervention dure plus de deux heures et se fait sous microscope, car elle est très délicate et précise contrairement à la vasectomie.
Selon les spécialistes, les chances de retrouver sa fertilité après une vasectomie peuvent dépendre du facteur temps. Si l’homme veut subir l’intervention inverse dans un délai de moins de trois ans après la vasectomie, ses chances sont de 30 à 70 %, selon l’association française d’urologie. Ce taux diminuera après plusieurs années. La vasectomie, en dépit de son efficacité, demeure une intervention invasive qu’il faut parfaitement prendre au sérieux avant de prendre la décision de se faire opérer.
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